Soupe de potiron: une recette saine et légère

soupe potiron

Soupe potiron

Variété de courge la plus ancienne, le potiron s’apprécie de multiples façons, mais la plus appréciée reste sans aucun doute la soupe, qui enchante les papilles gustatives de petits comme des grands dès que l’automne (saison à laquelle les potirons arrivent à maturité) pointe le bout de son nez.

La soupe de potiron n’est d’ailleurs pas à négliger dès que les premiers froids arrivent, car cette courge figure parmi les légumes les plus généreux en carotène anti-oxydant. Mais elle fournit aussi des vitamines, des sels minéraux ainsi que des fibres, en quantité non négligeable !

Sans oublier son atout nutritionnel indéniable : sa faible valeur calorique, puisqu’une portion de 100g de chair de potiron équivaut à seulement 20 calories.

Pour en savoir plus, visiter Passeport Santé.

De quoi savourer sans remords une bonne soupe de potiron, d’autant que celle-ci ne nécessite ni fastidieuse préparation, ni longue cuisson. La chair, coupée en gros dés, doit simplement être revenue dans un peu de matière grasse (et éventuellement une échalote émincée) puis cuire dans un bouillon avec quelques aromates ou épices, selon les goûts. Elle est ensuite mixée, puis servie nature ou avec un peu de crème.

Le résultat : un goût raffiné de noisette et une texture veloutée, pour une soupe mettant en valeur ce légume automnal, certes un peu fade s’il n’est pas suffisamment relevé, mais qui apporte beaucoup de douceur et de saveurs à un dîner. Et pour un apport vitaminique plus riche, ne pas hésiter à ajouter une carotte coupée en rondelles à la cuisson…

Purée de pommes de terre

purée de pommes de terre

Purée de pommes de terre

La purée de pommes de terre est un plat simple, aux origines très lointaines, mais souvent très apprécié et qu’il est facile d’améliorer à l’aide de quelques ingrédients savamment sélectionnés.

Commencer par choisir une variété de pommes de terre adaptée à la purée : les Bintje ont une chair farineuse qui correspond bien, voire sinon des Agria, Estima, Manon ou Vitelotte, par exemple.

Après avoir épluché les pommes de terre (1 kg pour 6 personnes), les avoir lavées et coupées en quartiers, les faire cuire dans de l’eau salée froide pendant une vingtaine de minutes (vérifier leur cuisson en enfonçant la pointe d’un couteau). Les égoutter puis les passer au moulin afin d’obtenir un mélange homogène auquel il faudra ajouter 250 à 300 ml de lait chaud, voire même un peu plus, pour une purée onctueuse.

Ajouter ensuite 20 g de beurre et pourquoi pas de la noix de muscade en poudre (selon les goûts), assaisonner puis servir.

Pour améliorer cette recette, il est possible d’y adjoindre de la crème, des jaunes d’oeufs, des épices, des échalotes, des huiles aromatisées (olive, noisette, etc.). Pour ceux qui aiment les saveurs un peu plus exotiques, on peut également penser à utiliser du lait de coco à la place du lait. On peut aussi recouvrir de gruyère râpé et cuire au four pour obtenir un beau plat doré

Le goût de l’Italie

S’il existe une cuisine italienne bien spécifique reconnue dans le monde entier, une multitude de cuisines régionales viennent s’y associer, créant ainsi une belle diversité. En outre, diverses cultures ont influencé le goût de l’Italie. Ainsi, la polenta et le fromage proviennent des Alpes, tandis que beurre et riz viennent directement de Lombardie. La cuisine italienne est également familiale, où il est de bon ton de respecter les traditions.

spaghetti bolognaise traditionnel

spaghetti bolognaise traditionnel

Le goût de l’Italie a des parfums de soleil et d’arômes. Les viandes rouges et les goûts prononcés n’y sont point trop à la mode. La production régionale influence la composition des mets. Ainsi jambon et riz sont des produits du nord de l’Italie, alors que tomates et olives viennent du sud du pays. Même si l’Italie possède ses plats “nationaux”, comme le spaghetti bolognaise traditionnel, ceux-ci prennent une saveur particulière selon les régions, avec l’ajout d’ingrédients ou un savoir faire différent.

Les plats italiens typiques du pays sont, entre autres, les pâtes, la pizza et le risotto. L’huile d’olive est souvent un élément de base dans la cuisine italienne. Le spaghetti bolognaise traditionnel fait partie des recettes qui ont de nombreuses variantes. Si la recette de la sauce bolognaise est issue de la région de Bologne, le spaghetti trouve ses origines dans les environs de Naples. Ajoutons à cela un bon vin italien tel le Chianti ou le Valpolicella, puis le fromage comme le pecorino ou le parmesan, et nous avons alors une belle perspective d’un repas à l’italienne.

Lasagnes au poisson

lasagne saumon

Lasagne au poisson.

Envie d’un plat fin aux saveurs italiennes ? Je vous propose une lasagne au poisson. Variante de la lasagne traditionnelle à la viande, la lasagne au poisson est plus légère et peut être combinée avec de nombreux légumes. Délicieuse, la lasagne au saumon ou aux crevettes se prépare facilement pour composer un plat complet.

Lasagne au saumon, recette facile et savoureuse

Pour 4 à 5 personnes, il vous faut: 600 gr de saumon frais, 250 gr de feuilles de lasagnes, 800 gr d’épinards frais, 1 litre de sauce béchamel, 100 gr de gruyère ou emmental râpé.

Préparez un litre de sauce béchamel. Faites cuire le saumon à la vapeur ou poché avec un peu de vin blanc, thym et laurier. Emiettez le saumon. Cuire les épinards au beurre, bien égoutter et hacher grossièrement. Déposez une couche de lasagnes dans le fond du plat, ajoutez ensuite une couche de béchamel, d’épinards, puis une couche de saumon émietté suivie d’une couche de lasagnes. Recommencez l’opération, recouvrez le tout d’une couche de béchamel et parsemez de gruyère râpé.

Cuire dans un four préchauffé à 180° pendant 35 à 40 minutes.

Pour encore plus de saveurs, ajoutez quelques crevettes dans la sauce béchamel.

Vous pouvez bien sûr réaliser ce plat avec d’autres légumes : brocolis, champignons, fondue de poireaux ou encore des courgettes cuites en petit dés. Ce plat convient particulièrement aux enfants : ni vu ni connu, les légumes se fondent dans la sauce !

Quand le sud de l’Italie fait rimer spaghettis et sauce bolognaise

spaghetti bolognaise

Image by stratman2

Cet aliment aux consonances italiennes (Spaghetti étant le pluriel de spaghetto, spago signifiant ficelle) aurait des origines mésopotamiennes que Marco Polo lui-même aurait importé de Chine. D’autres sources lui trouvent ces mêmes origines, via La route de la soie. Les plus anciennes traces de nouilles, réalisées alors à base de millet, ont été découvertes en octobre 2005, sur le site de Lajia, dans le centre de la Chine, et ont été datées aux environs de 2000 avant J-C.

La sauce bolognaise, originaire de Bologne, était et est encore aujourd’hui, destinée à la garniture des lasagnes et à l’accompagnement des tagliatelles. Mais le véritable spaghetti bolognaise, tel que mondialement connu, voit son origine du côté de Naples. En effet, d’après la recette énoncée en 1982 par l’Académie Italienne de la Cuisine, l’accompagnement est constitué de boeuf, d’oignons, de carottes, de pancetta, de céleri, de mie de pain, de sauce tomate, le lait ou la crème ainsi que le vin rouge arrosant ce mélange. Dans les faits, dans la région de Bologne, cette sauce se déguste généralement avec des pâtes à base d’oeufs.

Depuis lors, le spaghetti bolognaise traditionnel a gagné les frontières et effectué son entrée, à l’image de la cuisine italienne, dans nombre de menus. La recette varie en fonction des goûts de chacun avec, tantôt de l’émincé de porc, du poulet, du lapin, tantôt de l’huile d’olive ou du beurre. Mortadelle et jambon peuvent encore entrer dans sa composition accompagnant des spaghettis, eux-mêmes avec ou sans oeufs.

Une tradition culinaire italienne: Le spaghetti carbonara

spaghetti carbonara

Spaghetti carbonara. Image by digipam

Le spaghetti à la carbonara est un classique des pâtes italiennes. Le nom de cette recette qui a fait le tour du monde proviendrait des Carbonari, membres d’une société secrète créée au début du 19ème siècle.

La recette a plusieurs variantes mais les ingrédients de bases restent les mêmes : des oeufs, des lardons (pancetta ou guanciale), du fromage de brebis sec (pecorino) ou du parmesan et du poivre noir moulu.

Faites cuire les spaghetti pendant une dizaine de minutes dans une casserole d’eau salée portée à ébullition. Attention ! Le spaghetti ne doit pas être trop cuit. Il doit rester ‘al dente’ c’est à dire un peu ferme.

Pendant ce temps, réchauffez les lardons dans une casserole et battez les oeufs. Si la recette originale ne comporte pas de crème fraîche, certaines variantes incorporent cet ingrédient. Ajoutez du sel et le poivre.

Rincez les spaghetti avec de l’eau chaude et égouttez-les. Mélangez-les ensuite avec les oeufs battus et faites cuire légèrement.

Pour le bouquet final, saupoudrez le tout avec du pecorino et servez immédiatement le spaghetti carbonara.